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Brève 11

Qui n’a jamais été préoccupé ou en souci dans sa tête pour un de ses patients, au point même parfois d’en avoir des insomnies ?

Une supervision pourrait-elle

alors être bénéfique ? Que permet -elle ?

Une supervision est le fait pour un orthophoniste, de présenter à un professionnel, psychanalyste, un cas de son cabinet qui lui pose problème, qui le déstabilise, qui l’inquiète : la rééducation n’avance pas du tout, l’enfant intègre puis ne sait plus rien, les parents lui font des pressions, Bref, pour des raisons multiples, l’orthophoniste, bien que compétente au niveau technique, se sent démunie, ne sait plus que faire.

La supervision est une formation professionnelle. Elle est régulière, avec un rythme qui convient aux deux parties.  Elle a un coût qui est déductible des frais professionnels. Elle porte sur l’exercice professionnel et ne doit en aucun cas être un lieu où pourraient être abordées d’éventuelles difficultés personnelles de l’orthophoniste.

Elle demande de préparer l’étude du cas envisagé. En prenant le temps de faire ce résumé, qu’elle présentera au psychanalyste, l’orthophoniste prend déjà un recul sur ce patient.

Les échanges avec le psychanalyste lui permettent de comprendre les éléments conscients et inconscients qui se jouent  dans le cas précis, de tester (lors des séances suivantes de rééducation) l’efficacité des suggestions données par le psychanalyste, et de poursuivre ou non une rééducation plus clarifiée.

A la longue, la supervision est un outil de formation précieux pour l’orthophoniste. A travers les cas présentés, elle apprend, se distancie des patients, mesure l’efficacité des conseils jour après jour, quels que soient les troubles que présentent les patients. Elle enrichit hautement sa formation professionnelle.

1 commentaire pour “Brève 11”

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